Fécondation in Vitro en Tunisie : Traitement de l’infertilité par FIV

La fécondation in vitro (FIV) en Tunisie est une procédure médicale qui consiste à prélever des ovocytes dans le vagin et à les féconder en laboratoire à l’aide du sperme du partenaire. Une fois fécondés, un à trois embryons sont transférés simultanément dans l’utérus de la femme, site naturel de leur développement. Il est à noter que le don d’ovocytes ou de spermes est strictement interdit en Tunisie.

Quel est le prix de la FIV en Tunisie ?

Le prix proposé par notre clinique comprend tous les frais liés à la procédure médicale. En Tunisie, il est bon à savoir que le tarif de ce traitement d’infertilité est moins cher qu’en France ou en qu’aux pays de l’Afrique sub-saharienne. Nous vous invitons à nous contacter via le formulaire de devis en ligne ou par téléphone.

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FIV en Tunisie : pour qui ?

La fécondation in vitro est traditionnellement utilisée en cas d’altération et d’obstruction des trompes (infertilité tubaire) ou d’absence congénitale ou acquise d’obstruction tubaire (par exemple suite à une ablation chirurgicale).

Toutes ces conditions empêchent ou rendent très difficile la rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde. L’union des gamètes est donc réalisée en laboratoire, ce qui permet de surmonter l’obstacle organique.

Il faut également considérer la possibilité de donner une grossesse aux femmes dont les ovaires ont été enlevés, à celles qui sont absentes depuis la naissance et dans tous les cas d’insuffisance ovarienne. En l’absence de cet organe, essentiel à la régulation hormonale féminine, il est nécessaire non seulement d’utiliser des ovocytes donnés par une autre femme, mais aussi d’assurer la nidation et le déroulement de la grossesse par l’association d’un traitement hormonal substitutif approprié.

La même technique peut être utilisée en présence d’endométriose, d’une mauvaise viabilité des spermatozoïdes ou en cas d’échec de l’insémination artificielle.

Un bilan de santé complet doit être effectué pour étudier la faisabilité de la FIV chez l’homme et la femme.

Comment se déroule la fécondation in vitro ?

Tout d’abord, l’ovulation de la femme est contrôlée au moyen d’une stimulation hormonale dans le but de produire une ovulation multiple. La nécessité de recueillir davantage d’ovocytes découle d’une considération simple : plus le nombre d’œufs fécondés transférés dans l’utérus est élevé, plus les chances d’implantation sont grandes.

Les ovocytes sont recueillis sous guidage échographique, le plus souvent sous anesthésie générale, sélectionnés et laissés à incuber à 37 degrés pendant 24-48 heures dans des liquides préparés et une population sélectionnée de spermatozoïdes.

Après cette période, si la fécondation a eu lieu, comme c’est le cas dans 70-90% des cas, les embryons sont transférés dans l’utérus ; leur nombre est généralement choisi en fonction de l’âge de la femme : 1-2 si elle a moins de 36 ans, 2-4 chez les femmes plus âgées. Ceux qui restent, appelés surnuméraires, sont congelés et conservés pendant des années.

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Conservation des embryons

La nécessité de préserver ces embryons découle du fait que les opérations répétées de stimulation ovarienne, en plus d’être coûteuses, peuvent être dangereuses pour la santé de la femme. Dans cette optique, la congélation d’embryons dans l’azote liquide (-196°C) constitue une ressource précieuse en cas d’échec des premières tentatives pour donner naissance à un enfant.

En Tunisie, cependant, il est possible de ne pas produire plus de trois embryons à la fois, c’est-à-dire le nombre nécessaire pour une implantation unique et simultanée. Une alternative à la congélation des embryons, qui est interdite dans ce pays, pourrait être de faire de même avec des ovules. Cette option soulève beaucoup moins de problèmes éthiques ; malheureusement, les caractéristiques biologiques de l’ovule rendent l’opération plutôt délicate et il est encore trop tôt pour évaluer si sa congélation est totalement inoffensive pour la santé de l’enfant à naître.

Probabilité de réussite de la fécondation in vitro en Tunisie

Sur les 2 à 4 embryons transférés dans l’utérus de la femme, au moins un devrait pouvoir s’implanter et ainsi établir la grossesse tant attendue.

Le nombre d’embryons est alors choisi en arbitrant entre la possibilité d’un échec et celle d’une éventuelle grossesse multiple.

Il s’agit d’un choix important car une grossesse multiple pourrait compromettre l’issue de la grossesse et la santé de la mère et du fœtus. En revanche, les taux de réussite de la fécondation in vitro ne sont pas très élevés, puisqu’ils sont en moyenne de 35% pour les femmes de moins de 36 ans et de moins de 9% pour les femmes de plus de 40 ans. Le taux d’avortement est également assez élevé, près de 20 %, tout comme le risque de grossesse gémellaire. Il semble également y avoir une probabilité accrue de naissances prématurées et de bébés nés avec un poids insuffisant.

Aspects juridiques et éthiques de la FIV en Tunisie

Les limitations controversées de la loi tunisienne concernent principalement la fécondation in vitro, pour laquelle des limites ont été imposées au nombre d’embryons à produire, une interdiction de cryoconservation et l’obligation de les transférer tous en même temps dans l’utérus.

En Tunisie, il n’est pas possible d’utiliser les ovocytes d’une donneuse extérieure au couple. De même pour les gamètes mâles, ils doivent absolument appartenir au partenaire.