La plastie abdominale

La plastie abdominale
Comments : 1 Posted in : Chirurgie esthétique en Tunisie on by : Rédaction

La Plastie Abdominale ou Abdominoplastie est une intervention qui est devenue banale et qui présente de nombreuses facettes. C’est l’une des interventions les plus courantes de la chirurgie de silhouette en Tunisie et partout dans le monde. En effet, il ne faut pas parler de l’abdominoplastie mais plutôt des abdominoplasties, car il s’agit d’une intervention très différente d’une patiente à l’autre en fonction de chaque cas.

Des cas les plus graves aux cas les plus bénins, il faut citer :

– Les ventres balafrés, résultats de nombreuses interventions chirurgicales, qui finissent par se déformer avec le temps et qui bénéficieront toujours d’une intervention de chirurgie réparatrice . Ces cicatrices peuvent être verticales horizontales ou associées. En reprenant ces cicatrices abdominales., on en profite généralement pour retirer les excès graisseux localisés et pour réparer la paroi musculaire.
Il résulte de ces interventions des cicatrices résiduelles les plus cachées possible, et les plus symétriques possible avec parfois la réparation du nombril, qui a été abîmé par une opération précédente.

– Parfois il arrive que les femmes consultent pour des ventres abîmés par la grossesse. Il peut s’agir de ventres forcés par une grossesse portée assez haut, et qui engendre une distension autour du nombril ou même au-dessus de celui-ci. Il en résulte souvent des vergetures très marquées et souvent des plis au-dessus du nombril. Dans ces cas il peut arriver que le chirurgien propose une intervention de réduction avec une cicatrice verticale. la cicatrice verticale se cache alors dans les vergetures résiduelles et n’est pas visible, du moins, elle reste dissimulée au milieu d’autres vergetures qui malheureusement n’ont pas pu être retirées dans leur totalité.

– Parfois il s’agit d’une abdominoplastie banale, c’est à dire classique, avec reposition de l’ombilic en meilleur position, et celui-ci est alors découpé et reposé dans une situation nouvelle, ce qui permet de retirer l’ensemble de la peau sous-ombilicale. Le résultat est une cicatrice horizontale, souvent longue, que l’on tente de dissimuler dans le maillot de bain mais qui est parfois distendue avec le temps et qui n’est pas toujours très belle. Cependant le résultat est toujours apprécié car le tablier a disparu.

Ces interventions bénéficient aujourd’hui de l’association avec la lipoaspiration ce qui permet d’obtenir des résultats plus complets, en particulier dans la partie sus-ombilicale. Habituellement la paroi musculaire est réparée dans le même temps. L’hospitalisation dure entre 3 et 5 jours

– Les nouveaux progrès résident dans la facilité actuelle de déplacer en profondeur l’attache de l’ombilic, sans découper ce dernier en surface. Ceci permet de reposer l’ombilic un peu plus bas, de corriger les plis de la région sus-ombilicale, sans pour autant créer de cicatrices dans le nombril. Ce geste est associé à une retension du bas de l’abdomen, avec une cicatrice horizontale qui est similaire à la précédente c’est à dire longue mais sans cicatrice péri-ombilicale. Cette association est faite dans les cas ou le nombril est relativement haut situé et dans les cas ou l’on peut donc se permettre une descente relative de sa position profonde.

Malheureusement cette intervention n’est pas applicable à toutes les abdominoplasties. Elle s’applique essentiellement aux abdominoplasties de la femme jeune, avec une peau relativement fine, un plissé sus-ombilical modéré, et un petit ventre rond. En effet, la petite distension musculaire qui existe souvent chez la femme de 40 ans est corrigée dans le même temps. Il s’agit d’une intervention qui oblige à une hospitalisation relativement courte, en moyenne 48 heures.

– Une des interventions récentes consiste à pratiquer une incision sus-pubienne basse, courte, qui permet d’accéder à la paroi musculaire, et de libérer l’ombilic en profondeur, comme dans le cas ci-dessus, sans incision péri-ombilicale sur la peau, ceci étant associé à une lipo-aspiration au préalable. Cette intervention de plus en plus fréquente, s’adresse aux femmes qui présentent un petit ventre rond, un petit excès graisseux abdominal, et une très discrète distension cutanée.

Il s’avère cependant que cette distension cutanée si elle est modérée, se rétractera après une lipo-aspiration, ce qui permet d’étendre ce type d’intervention à de nombreux cas de la femme de 30 à 45 ans, ayant présenté une ou deux grossesses, qui présente un petit ventre un peu distendu, qui ne régresse pas malgré la gymnastique et pour laquelle une lipo-aspiration simple n’est pas suffisante, puisqu’il faut retendre la paroi musculaire. Parfois dans une telle intervention, le chirurgien peut s’aider de l’endoscopie, c’est à dire qu’il utilise une caméra pour mieux accéder à la région ombilicale et sus ombilicale, puisque l’incision qu’il a pratiquée est très courte et très à distance de l’ombilic. L’hospitalisation dure 48 heures.

– Enfin la lipo-aspiration est pratiquée régulièrement pour toutes les formes d’abdomen distendus, isolément ou en association avec les autres cas que nous avons vu ci-dessus. Les nouveautés résident dans le fait que les lipo-aspirations s’appliquent à des cas de plus en plus étendus, car on s’aperçoit avec le temps que la peau se rétracte mieux que ce que l’on croyait, même sur l’abdomen même parfois au-delà de 60 ans. C’est dire que la lipo-aspiration est devenue un geste complémentaire indispensable de la plastie abdominale, et souvent il peut se pratiquer seul, avec de grands résultats, s’il n’existe pas une trop grande distension cutanée. l’Hospitalisation dure 24 heures.

– Il arrive aussi que le chirurgien plasticien, même persuadé qu’une intervention importante est nécessaire, discute avec sa patiente et se rende compte que le souhait de celle ci est relativement limité dans la mesure où elle ne désire pas une grande opération, mais plutôt une lipo-aspiration qui la satisfera même si la rétraction cutanée n’est pas complète. C’est dire l’importance des indications en chirurgie, l’importance des dialogues avec les patients, et aussi bien sûr celle de la qualification des chirurgiens qui pratiquent ce type d’intervention.

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