15 mai, 2016
Souffrir pour être belle, le jeu en vaut-il la chandelle?
Estelle, 33 ans, maquilleuse
« J’ai toujours été très forte depuis l’adolescence. Il y a 3 mois, j’ai réalisé mon rêve en subissant une liposuccion dans une clinique en Tunisie. Les suites ont été un peu contraignantes, mais le jeu en valait la chandelle.
Au début, tout est allée très vite. Je suis arrivée à la clinique à 8h30. À 9h, j’enfilai une blouse et j’avalai un tranquillisant. A aucun moment, je n’ai angoissé car les chirurgiens étaient très rassurant, l’ambiance était sereine et j’étais impatiente de perdre mes jambonneaux de cuisses !! Le plasticien a fait les tracés nécessaires avant cette opération plastique de la silhouette, puis l’anesthésiste m’a endormie. Je me suis réveillée 4 heures plus tard. Au réveil, j’ai appris qu’on m’avait retiré 3 litres de graisse !
Le retour en voiture a été un peu douloureux, même si mon mari évitait les bosses et les mouvements un peu plus brusques. Ce sont les 10 jours qui ont suivi l’opération de l’aspiration de la graisse qui ont été les plus durs. Au sortir de la clinique, j’ai du porté ce qu’on appelle un panty, c’est-à-dire une gaine de contention. Celle-ci permet de couvrir les cicatrices et de mieux supporter la douleur après l’opération. J’ai dû la porter pendant 10 jours, même sous la douche ! Une fois, j’ai eu la mauvaise idée de la retirer avant la douche, et la douleur est revenue au galop. Pendant 5 jours j’ai dû refaire mes pansements et je voyais mon corps couvert d’hématomes et de cicatrices… j’étais assez déprimée.
Au bout de 10 jours, j’ai pu retirer le panty définitivement, et les fils sont partis tout seuls. Les bleus aussi ont disparu petit à petit. Aujourd’hui, je suis ravie du résultat. J’ai quand même perdu 5 cm au niveau de la culotte de cheval et 3 cm de tour de cuisse. Je ne regrette en rien les quelques petits désagréments subis quand je me contemple dans le miroir ! De plus, je suis tentée par une mini plastie abdominale pour un max de perfection »